La présence des pollinisateurs (abeilles, bourdons et
compagnie) diminue de manière continue et alarmante depuis plusieurs années au
Québec comme ailleurs dans le monde. Comme nous le savons tous, les
pollinisateurs sont essentiels au jardin : ils permettent aux fleurs de
faire des fruits ! Nos tomates, aubergines, poivrons, concombres, courges,
cerises de terre, fraises ont besoin de leur présence ?!
Pourquoi notre jardin ?
Cette année, le jardin a la chance d’accueillir une étude
sur la biodiversité des abeilles indigènes en milieu urbain. Le jardin
communautaire Père Marquette, des cimetières et des parcs nature de l’île de
Montréal participent également au projet.
L’étude est menée conjointement par des spécialistes de l’Université
Laval et de l’Université McGill. Notre jardin a été choisi en raison de la
diversité des plantes, dont beaucoup de fleurs, qui y sont présentes.
Qu’arrivera-t-il avec les résultats ?
Les résultats seront utilisés afin de mieux comprendre les
effets de l’urbanisation sur les abeilles indigènes dans les villes. Les
conclusions obtenues permettront de proposer des solutions afin de s’assurer de
la présence des abeilles indigènes dans les jardins communautaires.
Comment ça va se passer ?
Des dispositifs d’échantillonnage ont été installés au
jardin. Vous avez sûrement remarqué les pièges bols dans les plates bandes. Les
pièges sont de couleur bleu, jaune ou blanc. Ils sont remplis d’eau savonneuse.
Aux deux semaines, une personne vient mettre des bols sur les tiges de métal.
Le contenu des bols est récupéré 48 heures après.
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